Au départ, cet escalier devait être caché dans un coin de l’entrée, en étant le plus simple et le plus discret possible. Pourtant, aujourd’hui, il est une des pièces maîtresses de la pièce de vie, avec un éclairage par le dessous qui met en scène de manière théâtrale ses lignes évidentes et épurées.

Ce résultat est le fruit de nombreuses discussions aussi bien avec les propriétaires qu’avec l’architecte, pour arriver à la solution qui réponde aux attentes de tous. Le cahier des charges portait sur un escalier qui prenne peu de place, avec un départ et une arrivée imposés, afin de relier les deux étages d’un duplex. Il fallait également qu’il soit confortable, car utilisé plusieurs fois par jour.

Parmi toutes les propositions faites, le choix s’est arrêté sur un escalier hélicoïdal, qui occupe peu d’espace et s’insère parfaitement dans la trémie de 1386 mm. La finition laquée blanche assure sa discrétion tandis que les marches de 600mm de longueur et d’un giron légèrement supérieur à 250mm sont faciles à grimper. Réalisées en acier, elles sont soudées sur le fût central, un tube en acier également. A l’étage, la sécurité est assurée par un garde-corps en verre, toujours dans un souci d’intégration dans l’habitation. Le long de l’escalier, c’est une rampe en acier débillardée qui suit la ronde des marches.

L’ensemble étant d’un poids conséquent, il a été assemblé en quatre morceaux à l’atelier qui ont ensuite été soudés directement sur le chantier. La rampe est en un seul élément vissé sur 3 marches.

Une fois l’escalier mis en place, les propriétaires ont pris la mesure de l’élégance des lignes qu’ils ont choisi de souligner par un éclairage particulier. Et c’est comme ça qu’un élément d’architecture qui devait être caché aux yeux de tous finit exposé à la manière d’une œuvre d’art.